Les babouches pour femmes font leur grand retour dans les garde-robes modernes, s’inscrivant dans une tendance alliant bien-être et style, et priorisant le confort avant tout!
Entièrement cousue à la main en double Fil, notre sublime babouche est composée d’une empeigne en cuir doux « Daim », une doublure intérieur en cuir de chèvre de haute qualité, une semelle intérieure en cuir doublé de coussinets pour plus de confort et le tout repose sur un talon médical ultra-confortable en caoutchouc enrobé de daim. La semelle extérieure est en cuir de bœuf.
A tenir en compte que ce produit est fabriqué selon des critères de qualité très précis conformément au certificat de qualité et d’authenticité délivré à son maître artisan. Le sceau d’authenticité apposé sur son cuir confirme l’excellence de la qualité de sa fabrication. Portez donc une œuvre d’art sur vos pieds!
La babouche est munie de housse pour faciliter son rangement et sa conservation après chaque utilisation.
Nous vous recommandons pour un confort maximal de prendre toujours une pointure au-dessus de celle que vous chaussez habituellement.
Histoire de la babouche
Les babouches traditionnelles chaussent les bédouins et les rois depuis des siècles. Elles viennent de l’arabe « babush » ou « papush » en persan. Les bédouins les portent dans le désert équipés d’oreilles qui permettent de les attacher comme les chaussures classiques. Les sédentaires urbains, eux, l’adoptent dans sa version lâche, sans attache – celle qui a récemment fait son incursion dans le monde de la mode. Également appelée « belgha», elle resta longtemps l’unique chaussure d’intérieur des hommes comme des femmes, sans distinction de classe sociale.
Dès le 16ème siècle, les babouches ornent les pieds des nobles – femmes mais aussi hommes -, avides d’exotisme dans l’élan des grandes explorations. Elle se coquettise, ornée de tissus colorés, de broderies élaborées et de perles précieuses. Sous sa forme « mule » orientalisée, elle se dresse sur un petit talon.
C’est à Marrakech et à Fès, épicentres du savoir-faire ancestral du tannage de cuir – que le Maroc a inventé, donnant son nom à la « maroquinerie » -, qu’on acquiert les spectaculaires babouches traditionnelles, souvenir depuis toujours convoité par les touristes. Elles sont, comme par le passé, confectionnées en cuir de chèvre ou de mouton, issues, pour les modèles haut de gamme, des prestigieuses tanneries de la Medina Boujloud de Fès.
Le confort de la babouche provient de son procédé de fabrication : elle est nettoyée et séchée à plusieurs reprises jusqu’à ce qu’elle atteigne un niveau de confort optimal. On pourrait considérer au premier abord que cette chaussure traditionnelle est désuète, la babouche revient cependant à la mode ces dernières années dans le monde entier. Les babouches artisanales sont encore fabriquées aujourd’hui sur les marchés de Marrakech et de Fès, au Maroc, et restent une icône emblématique de l’artisanal du cuir au pays.
Les deux types de babouches
Le costume traditionnel marocain est lié aux babouches : les arabes à bout pointu pour les citadins, les berbères bout carré ou rond pour les ruraux.
La couleur des babouches portées par les hommes est souvent jaune teinté à la grenade ou blanche.
Celles des femmes sont de couleurs différentes. Les babouches sont un véritable accessoire de beauté pour les femmes (“Cherbil”). Les citadines le portent avec la djellaba ou lors des cérémonies. Le “Cherbil” peut être recouvert de velours et brodé de fil d’or, d’argent ou de soie ou brodé de motifs géométriques, ornés de “mozounes” (sequins) ou de fines perles.
La babouche peut aussi présenter une large semelle et des contreforts montants jusqu’à mi-jambe pour se protéger les pieds en hiver.
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